Successeur de Victor Ier, le Pontife de la Pâque, vous aussi fûtes dévoré du zèle de la maison de Dieu pour maintenir, en les accroissant toujours, la régularité, la dignité, la splendeur du culte divin sur notre terre. Au ciel, la cour du vainqueur de la mort s’enrichit pendant votre pontificat des plus nobles conquêtes, les Irénée, les Perpétue, tous les martyrs sans nombre auxquels la persécution de Septime Sévère assura le triomphe. Parmi de périlleuses embûches, la vérité eut en vous le gardien divinement assisté que le Seigneur avait promis à son Église. Votre fidélité fut récompensée par des progrès nouveaux de cette Épouse du Fils de Dieu à vous confiée, par l’affermissement définitif de ses pieds sur le sol d’un monde qu’elle doit acquérir tout envier à l’Époux. Nous retrouverons en octobre votre souvenir, inséparable qu’il est de celui de Calliste, aujourd’hui votre diacre, alors à son tour vicaire de l’Homme-Dieu. A cette heure, bénissez-nous comme père ; que Pierre connaisse toujours en nous ses fils.
L'année liturgique, Dom Guéranger